
Consommer mieux, consommer tout
Expliquer à ses clients l’importance de choisir et de consommer toutes les coupes de l’animal est un acte éthique, juste et nécessaire. C’est la meilleure réponse possible à la fois aux accusations portées sur le manque (supposé) de durabilité du secteur et aux incroyables augmentations de prix qui mettent à mal les producteurs et les familles.
Le prix de gros de la viande a en effet augmenté de façon exponentielle ces derniers mois, et récemment le coût élevé de l’énergie est devenu encore plus préoccupant : l’ASSICA est devenue le porte-parole de nombreuses entreprises membres sur les coûts désormais insoutenables des factures énergétiques et travaille, en étroite coordination avec Confindustria, pour fournir toutes les données nécessaires pour soutenir les propositions d’initiatives visant à trouver des solutions pratiques et concrètes au bénéfice des entreprises.
Manger toutes les parties de l’animal permet d’économiser de l’argent, de minimiser les déchets et, en fait, d’abattre moins d’animaux, à consommation de viande égale par habitant. Souvent, les consommateurs ne demandent pas certains morceaux par simple habitude, parce qu’ils ne les connaissent pas ou ne savent pas comment les cuisiner et les valoriser. Dans ce sens, un rôle proactif du boucher-charcutier, qui propose de nouvelles alternatives au client, également avec des stratégies promotionnelles ciblées (offres spéciales pour attirer l’attention sur une coupe particulière) ou en donnant des suggestions culinaires (la recette de la semaine) est essentiel.